Depuis Nantes, GoLiver Therapeutics vient d’annoncer être lauréat de l’appel à projets “Innovations en biothérapies et bioproduction”, dans le cadre de France 2030. À la clé, la start-up spécialisée dans le développement de médicaments de thérapie innovante et des procédés industriels nécessaires à leur fabrication, obtiendra un financement de France 2030 à hauteur de 1,6 million d’euros. Objectif ? Mener en clinique son premier médicament conçu à partir de cellules souches pluripotentes, pour le traitement des maladies hépatiques et plus particulièrement des insuffisances hépatiques sévères.

« GoLiver Therapeutics sera la première société à effectuer un essai clinique de médecine régénérative du foie avec des cellules souches pluripotentes. Les données précliniques de GLTX-001 sont impressionnantes et le fait qu’il puisse être à disposition immédiate, en quantité illimitée et prêt à l’emploi sont déjà des facteurs de succès pour son utilisation en routine clinique. Je suis impatient que Goclinicals commence à montrer l’incroyable potentiel thérapeutique de GLTX-001 chez les patients », confie Tuan Huy Nguyen, président de GoLiver Therapeutics.

La médecine régénérative en réponse aux maladies hépatiques ?

Si, aujourd’hui, 800 millions de personnes seraient atteintes d’une maladie chronique hépatique dans le monde, la défaillance du foie serait, quant à elle, responsable de plus de deux millions de décès par an, alors que seules 30.000 greffes hépatiques sont pratiquées chaque année. C’est pour répondre à ces enjeux de santé publique que GoLiver Therapeutics mise sur la capacité avérée des cellules du foie du malade à se régénérer en un nouveau foie grâce des cellules médicaments dont la bioproduction pharmaceutique est maîtrisée, en qualité et en quantité à grande échelle.

« Notre volonté est de commencer à créer en France, cette nouvelle industrie en santé et de développer cette médecine de demain, accessibles à tous, plus économiques et plus compétitives. Si nous sommes focalisés sur les maladies du foie dans un premier temps, nous allons maintenant nous attaquer à d’autres maladies pour leur faire bénéficier de nos avancées », poursuit le président de GoLiver Therapeutics.

Antonin Tabard