Mardi 13 février, le Professeur Eric Delabrousse, chef du pôle imagerie, a présenté la nouvelle salle multimodale d’imagerie interventionnelle du CHU de Besançon, à l’occasion d’une cérémonie d’inauguration en présence de Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, Anne Vignot, maire de la Ville de Besançon et présidente du Conseil de surveillance de l’établissement hospitalo-universitaire, Thierry Gamond-Rius, directeur général, et Samuel Limat, président de la Commission médicale d’établissement.

Installée au cœur du pôle d’imagerie, la salle multimodale de radiologie interventionnelle intègre, dans un environnement opératoire, un scanner interventionnel, un arceau d’angiographie et un échographe, dont la combinaison confère au geste chirurgical une précision inégalée. D’après le Professeur Eric Delabrousse, le scanner, équipé d’une couronne de détecteur de 16 centimètres, permet de faire « 16 centimètres d’individu en un tiers de seconde. Pour citer un exemple, en imagerie cardiaque, vous recouvrez un cœur en un seul passage ».

Une salle multimodale financée à 95% par des fonds européens

Sur les aspects imagerie interventionelle et salle multimodale, le chef du pôle imagerie détaille : « On passe dans les artères, en percutané au travers de la peau, sous guidage de l’imagerie : on peut aller au fond d’un foie, au fond d’un utérus, d’une ratte, d’un tube digestif pour aller déposer des molécules de chimiothérapie, de radiothérapie. Tout ça sur un site unique. » Cette nouvelle salle permet en effet de réaliser des interventions chirurgicales de haute précision à visée thérapeutique, notamment pour le traitement de cancers, mais aussi diagnostique et antalgique, tout en garantissant aux patients une prise en charge optimale : sécurité et précision du geste opératoire, fusion d’images et un contrôle post-opératoire immédiat après le geste en toute autonomie pour le praticien.

En service depuis décembre – le premier patient a été pris en charge le 11 décembre dernier -, cet équipement a été financé par l’Europe à travers le fonds européen Feder, géré par la Région Bourgogne-Franche-Comté, à hauteur de 1.746.989 euros, soit 95 % de l’investissement global réalisé par le CHU de Besançon.

Antonin Tabard