Dans Moi, chercheur, Thibault Roy croque la vie des chercheurs

Au premier étage de la Faculté des Sciences Gabriel, sur le campus dijonnais de l’université de Bourgogne, Thibault Roy partage son bureau avec un collègue de la Mission culture scientifique de l’université de Bourgogne. Dans la vie de tous les jours, en tant que chargé de communication, il essaie de faire connaître les recherches des chercheurs de l’université. Et lorsqu’il lâche le clavier, Thibault Roy prend le crayon pour croquer la vie des chercheurs sous le format bande dessinée.

Dans Moi, Chercheur, Thibault Roy retrace notamment le parcours de Joulia, une jeune libanaise rêvant de devenir chercheuse, aujourd’hui microbiologiste au Centre des Sciences du goût et de l’alimentation. (Crédit : ON HEALTH)

« Je faisais déjà des feuilletons en bande dessinée, et avec Moi, chercheur, j’ai souhaité aller plus loin et éditer un recueil de ces bandes dessinées dans un livre papier, édité et imprimé en Côte-d’Or », explique Thibault Roy, dessinateur et chargé de communication au sein de l’université de Bourgogne.

Avec Anaïs, Thibault Roy part à la recherche d’IL-1ß

Dans Moi, Chercheur, le dessinateur est ainsi allé à la rencontre de cinq chercheurs de l’université pour raconter leur vie : « On ne parle pas seulement de leurs recherches, mais plutôt comment ils en sont arrivés là et leur parcours. Ce qui m’intéressait le plus pour mettre en image leurs histoires, c’était le chaos dans le parcours… J’ai été servi ! »

Anaïs est cancérologue au Centre de lutte contre le cancer Georges-François Leclerc. Dès le premier échange, elle a fait appel à l’imaginaire pour raconter sa recherche. Sur les planches, le dessinateur a donc pris le parti de se représenter à ses côtés dans le corps humain, tel Il était une fois la vie, à la recherche d’IL-1ß, une molécule influente sur le cancer du poumon.

Joulia, une jeune libanaise rêvant de devenir chercheuse

De son côté, Joulia est microbiologiste au Centre des Sciences du goût et de l’alimentation et travaille l’impact du sucre sur le cerveau. Mais ce qui a le plus intéressé Thibault Roy, c’est son parcours : « Elle vient du Liban et elle a toujours voulu être chercheuse. Elle est arrivée en France en licence, sans rien connaître de la culture française ni de la culture universitaire. Elle a suivi un diplôme universitaire à Paris et, en même temps, un master 2 à Marseille. »

Disponible dès octobre, Moi, Chercheur est actuellement en présente sur la plateforme de financement participatif Ulule.

Antonin Tabard