Huawei développe ses activités santé en Europe

Après Google, Samsung ou encore Apple, Huawei s’intéresse lui aussi à la santé et plus particulièrement à celle de ses consommateurs. Jeudi 26 octobre dernier, le fournisseur chinois de solutions technologiques d’information et de communication a inauguré son nouveau laboratoire de santé en Europe, à Helsinki en Finlande.

Huawei a choisi l’Europe pour installer son nouveau laboratoire dédié à la santé. (Crédit : Huawei)

Sur une superficie de près de 1.000 mètres carrés, le laboratoire est doté d’équipements de test de pointe, avec entre autres une gamme variée d’équipements sportifs de niveau international couvrant plus de 20 types de sports. Objectif ? Servir de plateforme de recherche technologique sur les algorithmes de sport et de fitness dans les conditions réelles, mais aussi sur la détection et la vérification des données ou encore la recherche et le développement de nouvelles normes. Enfin, ce dernier servira d’incubateur pour les industriels de la santé et du fitness.

Un troisième laboratoire de santé pour Huawei

Ce laboratoire européen n’est pas le premier de la firme. Le géant des télécommunications s’intéresse en effet depuis quelques années déjà à la santé, ses deux premiers laboratoires ayant ouvert en 2016 en Chine. Huawei explique, toutefois, dans un communiqué avoir mené, en coopération avec Ipsos, une enquête auprès de plus de 8.000 participants dans huit pays européens. Cette dernière a révélé qu’une majorité considérable de 92 % des personnes interrogées souhaitent améliorer au moins un aspect de leur mode de vie lié à la santé et que seulement 50 % des personnes interrogées sont satisfaites de leur niveau de forme physique.

« Huawei continue d’investir dans la R&D en matière de sport et de santé afin de mieux répondre à la demande croissante des consommateurs dans le monde entier », explique l’industriel, détaillant que le laboratoire Finland Health est doté d’une équipe de recherche scientifique pluridisciplinaire composée de six docteurs et de 20 experts issus de cinq domaines majeurs – physiologie, IA, apprentissage automatique, tests de logiciels et ingénierie logicielle – répartis dans sept pays de l’Union européenne.

En plus de travailler au perfectionnement de sa montre connectée sur le contrôle de la santé, le laboratoire sera avant tout un outil à disposition des industriels mais aussi des institutions de santé et des groupes de recherche européens : « iCare4CVD fait partie du programme Innovation Health Initiative qui réunit l’industrie médicale et technologique et l’Union européenne. Il s’agit de l’une des initiatives de recherche les plus ambitieuses dans le domaine de l’intelligence artificielle et des maladies cardiovasculaires. »

Antonin Tabard