Inventiva se déploie au Japon et en Corée du Sud

Inventiva et Hepalys Pharma ont annoncé, mercredi 20 septembre, avoir signé un accord de licence exclusif pour développer et commercialiser lanifibranor au Japon et en Corée du Sud. La société biopharmaceutique installée à Daix et cotée en bourse a en effet développé un médicament candidat pour traiter les patients atteints de stéatohépatite non alcoolique (NASH), une maladie hépatique chronique courante et progressive, pour laquelle il n’existe actuellement aucun traitement approuvé.

La société biopharmaceutique cotée en bourse, Inventiva, est installée à Daix (Haute-Saône). (Crédit : Inventiva)

Dans le cadre de cet accord, Inventiva recevra un paiement initial de dix millions de dollars, et « est éligible à recevoir des paiements d’étapes cliniques, réglementaires et commerciales dont le montant total pourra s’élever jusqu’à 231 millions de dollars, en plus de redevances progressives sur les ventes nettes de lanifibranor au Japon et en Corée du Sud, redevances dont les taux se situent entre le milieu de la dizaine et la fourchette basse de la vingtaine de pourcents ».

Inventiva, en voie de traiter la NASH

« Après obtention des autorisations réglementaires, Hepalys Pharma devrait lancer des études pharmacocinétiques et pharmacodynamiques de phase I chez des patients et volontaires sains japonais et sera responsable du financement de toutes les études cliniques avec lanifibranor nécessaires pour obtenir une autorisation de mise sur le marché au Japon et en Corée du Sud », détaille Inventiva dans son communiqué.

Présenté sous forme de petite molécule orale, le lanifibranol est le candidat médicament le plus avancé d’Inventiva. Cette innovation thérapeutique agit en exerçant une activité anti-fibrotique et anti-inflammatoire, ainsi qu’un effet métabolique bénéfique sur l’organisme. Ce candidat médicament est actuellement évalué dans le cadre d’une étude clinique pivot de phase III. En plus du lanifibranol, Inventiva dispose d’un portefeuille de deux programmes précliniques et continue d’explorer d’autres opportunités de développement pour étoffer son portefeuille.

Antonin Tabard