« L’Institut universitaire du rachis est né d’une étroite collaboration entre plusieurs spécialités, qui ont toutes en commun de prendre en charge les patients qui souffrent de pathologies rachidiennes chroniques », explique le Docteur Amélie Bohm-Sigrand, rhumatologue au CHU Dijon Bourgogne. Les services de rhumatologie et de neurochirurgie ont ainsi uni leur force et leurs savoir-faire pour améliorer encore la prise en charge du classique mal de dos, un enjeu majeur de santé publique et la première cause de handicap en France.

« Les pathologies sont très diverses, parfois complexes, et requièrent l’expertise de plusieurs spécialités, en l’occurrences les rhumatologues sur le versant médical et les chirurgiens, dans certaines situations qui justifient des interventions », reconnaît le Professeur Jacques Beaurain, chef du service de neurochirurgie du CHU Dijon Bourgogne.

Innovation, formation et partenariat public-privé au cœur de l’Institut universitaire du rachis

Il y a quelques années déjà, l’établissement de santé avait déjà créé une filière d’évaluation et de traitement des déformations rachidiennes de l’adulte pour intégrer les patients dès leur hospitalisation en rhumatologie. Objectif ? Faire un bilan médical exhaustif en vue d’une éventuelle chirurgie, et optimiser la prise en charge antalgique, grâce à un arsenal thérapeutique large et varié.

« L’Institut dit universitaire du rachis, pour moi, c’est quatre volets. Le soin, d’une part, avec une offre territoriale multidisciplinaire, mais aussi l’enseignement, puisque tout cela est évidemment un support parfait d’enseignement pour les médecins, les rhumatologues, les chirurgiens et les équipes paramédicales amenées à prendre en charge ces patients, ou encore la recherche, clinique pour beaucoup mais aussi fondamentale puisqu’on entretient des collaborations avec plusieurs unités Inserm. Et en dernier lieu, je suis très attaché à un partenariat industriel, parce que l’évolution des technologies, l’évolution des prises en charges et des parcours de soins, justifient parfois l’expertise de partenaires pour nous aider à améliorer tout ça », complète le Professeur Jacques Beaurain.

Ce reportage a été réalisé en partenariat avec le CHU Dijon Bourgogne.