Mercredi 12 juin, le CHU Dijon Bourgogne réceptionnait deux nouveaux robots chirurgicaux. Un investissement de plusieurs millions d’euros qui place l’établissement de santé dijonnais au niveau de grands centres chirurgicaux comme l’APHP : « Nous confirmons notre place, à la fois avant-gardiste, mais également majeure au niveau national, de par la dimension de notre parc », souligne Kamel Bouyahiaoui, directeur des affaires économiques et logistiques du CHU Dijon Bourgogne.

Jusqu’alors équipé d’un robot Da Vinci X et d’un robot Da Vinci Xi, le CHU Dijon Bourgogne a en effet commandé auprès de la société américaine Intuitive surgical deux autres robots Da Vinci Xi pour améliorer encore davantage son offre de soins. « Ces robots permettent de répondre à une demande évidente en chirurgie, détaille le professeur Luc Cormier, responsable des blocs opératoires et chirurgien urologue. Ils nous permettent de faire des interventions que nous n’arrivions pas à faire avant, avec leur double station, nous pouvons former les jeunes chirurgiens à cette pratique, et nous étions avant tout arrivés à saturation de l’utilisation des robots au CHU. »

Les robots chirurgicaux au bénéfice des patients et des professionnels de santé

S’ils offrent une ergonomie, une vision et une précision jamais atteinte jusqu’alors, malgré les avancées offertes par la cœlioscopie, ces robots chirurgicaux apportent de réels bénéfices tant aux patients qu’aux professionnels de santé. « Le robot nous permet de faire, avec une plus grande qualité et une plus grande sécurité, des interventions de chirurgie conventionnelle qui étaient déjà réalisées en cœlioscopie, témoigne le professeur Olivier Facy, chirurgien digestif. Il nous permet de moins ouvrir l’abdomen du patient et de faire des chirurgies plus complexes technologiquement, de manière moins invasive. Enfin, l’ergonomie nous permet, à nous chirurgiens, d’être installés plus confortablement et de travailler dans des bonnes conditions, limitant ainsi les pathologies ostéo-articulaires. »

Ce reportage a été réalisé en partenariat avec le CHU Dijon Bourgogne.