Le plus grand évènement européen dédié aux start-up et à la tech se déroulait cette semaine, du 22 au 25 mai, à Paris Expo, Porte de Versailles. Pour sa huitième édition, VivaTech a choisi de s’ouvrir encore plus à l’international, tout en faisant un focus sur des sujets clés tels que l’intelligence artificielle, la durabilité et la mobilité. Plus de 2.500 start-up ont ainsi pu côtoyer pas moins de 2.000 investisseurs du monde entier. L’édition 2024 a même été marquée par une augmentation de 30 % du nombre de pays européens par rapport à l’année dernière, avec 14 pays présents. Au total, 120 pays étaient représentés. Si VivaTech se veut un évènement généraliste, les nouvelles technologies dans le domaine de la santé étaient à l’honneur et réparties sur tout le salon.

« S’il y a un champ sur lequel l’intelligence artificielle peut apporter beaucoup de bien à la population, c’est le champ de la santé, a confié Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, au micro d’ON HEALTH. Collecter des données, arriver à voir les pathologies les plus difficiles à traiter, inventer de nouveaux médicaments, garantir la sécurité du diagnostic sur l’imagerie médicale… autant de raisons pour travailler sur l’intelligence artificielle, avoir notre propre intelligence artificielle et la développer dans le champ de la santé. »

La santé parmi les secteurs d’activité les plus dynamiques sur VivaTech

Un constat, en arpentant les allées de VivaTech, la santé est à la fois partout et en même temps nulle part. S’il n’y avait pas de pavillon propre à la HealthTech, un secteur était toutefois mis à l’honneur, la santé des femmes avec un stand FemTech. Pour les autres activités du domaine de la santé, il suffisait d’explorer les pavillons de la FrenchTech et d’autres pays, mais aussi les pavillons d’acteurs, institutionnels et industriels, à l’image du CNRS, de Bpifrance ou encore d’Orange et de Sanofi.

Parmi les projets mis en avant, beaucoup d’innovations technologiques, logiciels ou applications, quelques dispositifs médicaux et des innovations thérapeutiques. Du côté du CNRS, par exemple, était présente la spin off Vect-Horus qui développe des ligands pour améliorer le passage de la barrière hémato-encéphalique. Sur le pavillon de Lille Métropole, la start-up Temeoo portée par Eurasanté présentait sa solution de télémédecine en ophtalmologie. Déjà présente sur le CES de Las Vegas, Pulse Audition avait quant à elle fait le voyage depuis le sud de la France pour présenter ses lunettes auditives. Enfin, la société Sorcova Health parlait santé mentale en entreprise avec son application mobile.

Antonin Tabard