Octobre rose : Predilife évalue les risques de cancer du sein

Si le cancer du sein est le premier cancer en France chez les femmes, c’est aussi un cancer qui se soigne dans 90% des cas, à condition qu’il soit détecté suffisamment tôt. Partant de ce constat, la société Predilife a développé un bilan prédictif pour permettre aux utilisatrices de connaître leur risque de développer un cancer du sein dans les cinq années à venir.

Le bilan prédictif du cancer du sein développé par Predilife intègre deux téléconsultations, un bilan clinique et un test génétique salivaire. (Crédit : Mufid Majnun / Unsplash)

« Lorsque j’enseignais les mathématiques appliqués à la médecine et que je travaillais au sein du centre anticancéreux Gustave Roussy, je croisais dans le hall des malades et je me demandais si nous n’aurions pas pu anticiper ces pathologies. De là est née l’idée de prédire les risques pour les prévenir au mieux », explique Stéphane Ragusa, président – directeur général de Predilife.

Un dispositif médical pour prédire les risques de cancer du sein

Le bilan prédictif du cancer du sein proposé par Predilife s’appuie sur le dispositif médical MammoRisk, développé en collaboration avec l’hôpital Gustave Roussy en France et le BCSC aux États-Unis. Accessible partout en France, le bilan prédictif du cancer du sein se réalise en ligne via la plateforme sécurisée Predilife et comporte plusieurs étapes, comme le détaille la société dans un communiqué : tout d’abord une première téléconsultation pour expliquer les différentes phases et vérifier les critères d’éligibilité, puis la patiente remplit un questionnaire de santé avec ses données cliniques, ses antécédents familiaux, sa mammographie (selon profil) et son style de vie. À l’issue, un test salivaire sur prescription médicale, lui est envoyé à domicile. Enfin, une deuxième téléconsultation est organisée pour lui transmettre le compte-rendu, qui comportera une estimation du risque absolu de cancer du sein ainsi que des recommandations sur mesure.

D’abord diffusé auprès des professionnels de santé et dans de nombreux hôpitaux et instituts, le bilan prédictif du cancer du sein est aujourd’hui proposé aux entreprises pour leurs salariés. Ce dispositif médical a été sélectionné par l’Union Européenne dans le cadre de l’étude MyPeBS pour prédire le risque de chaque femme, avec l’objectif de réduire de 30% les cancers métastatiques chez les femmes européennes de plus de 40 ans.

Antonin Tabard