Santé publique France mise sur l’IA générative

Depuis plusieurs mois maintenant, Santé publique France expérimente l’usage du modèle d’IA générative développée par la société française Mistral AI, dans une logique d’anticipation et d’innovation au service de la santé publique. Objectif ? renforcer la capacité de l’agence à analyser rapidement des volumes importants de données, à produire des synthèses plus réactives et à accroître son agilité opérationnelle dans les contextes sanitaires complexes.

Santé publique France mise sur l'IA générative pour renforcer ses capacités d'analyse et de gestion des données de santé publique.
Santé publique France mise sur l’IA générative pour renforcer ses capacités d’analyse et de gestion des données de santé publique. (Crédit : Illustration – Getty Images)

« Ce partenariat nous permet d’expérimenter l’intégration de l’intelligence artificielle pour soutenir nos missions essentielles, confirme le Docteur Caroline Semaille, directrice générale de Santé publique France. Parallèlement, dans la même logique nous avons lancé un Lab Innovation pour identifier et développer des activités innovantes, notamment dans la surveillance épidémiologique et dans la conception et l’évaluation des interventions de prévention et de promotion de la santé. »

L’IA générative au service de la santé publique ?

« En tant que data scientist, l’IA de Mistral AI nous fait gagner un temps précieux car un accélère le développement de nos programmes analytiques, tout en respectant nos exigences de rigueur et de sécurité. Bien plus qu’un simple outil, la plateforme Mistral AI agit comme un véritable partenaire d’exploration, enrichissant et renforçant notre expertise », confie Johnny Platon, data scientist à la direction data au sein de Santé publique France.

Conforme à la réglementation et au respect de la confidentialité des données, l’adoption de cette solution devrait permettre d’améliorer l’aide à la décision et protéger la santé de tous les citoyens. L’Agence a, par ailleurs, engagé des travaux, au sein de sa direction des systèmes d’information, pour se doter de ses propres infrastructures de calcul haute performance. Objectif ? Garantir un hébergement local et souverain de modèles d’intelligence artificielle, assurant ainsi la sécurité, la confidentialité et la maîtrise des traitements sur des données sensibles de santé publique.

Antonin Tabard