Vectans Pharma innove dans le traitement de l’herpès labial

Le laboratoire pharmaceutique Zambon s’est associé à Vectans Pharma pour développer un nouveau traitement antiviral contre l’herpès labial. À base d’aciclovir, le Virpax intègre la technologie Lauriad. Présenté sous forme de comprimé buccogingival muco-adhésif, ce traitement s’adresse à l’adulte immunocompétent sujet à de fréquentes poussées d’herpès labial. Selon les données épidémiologiques les plus récentes de l’Organisation mondiale de la santé, le virus Herpès simplex (HSV1) touche quelque 3,7 milliards de personnes de moins de 50 ans dans le monde, soit 67 % de la population mondiale.

Les laboratoires Zambon et Vectans Pharma se sont associés pour développer un nouveau traitement innovant contre l’herpès labial. (Crédit : ON HEALTH)

« Ce petit comprimé de huit millimètres de diamètre et deux millimètres d’épaisseur va adhérer à la muqueuse labiale, donc à proximité de l’infection, et va diffuser pendant 32 heures une concentration d’aciclovir très élevée qui, en une prise, permettra de traiter un épisode d’herpès labial », explique Jérôme Théron, co-fondateur et président – directeur général de Vectans Pharma, spécialiste du développement de nouvelles galéniques pour potentialiser la biodisponibilité des actifs.

Lauriad, une technologie développée par Vectans Pharma

Depuis 2015, Vectans Pharma travaille au développement de Lauriad, une plateforme technologique innovante permettant de proposer de nouvelles perspectives thérapeutiques. Elle permet en effet une diffusion plus ciblée et prolongée du principe actif, tout en optimisant l’efficacité et l’observance du traitement pour le bénéfice du patient. Présent dans 11 pays à travers le monde, l’entreprise française a ainsi conçu un système d’administration de médicament innovant et breveté qui repose sur la combinaison d’un polymère biodégradable naturel dérivé du lait avec une matrice hydrophile d’ypromellose, le tout associé à un principe actif pharmaceutique. Appliqué sous la lèvre, dans la fosse canine de la gencive supérieure, le comprimé adhère et se dissout lentement pour libérer progressivement l’ingrédient pharmaceutique actif.

« C’est une technologie qui a la particularité d’être polyvalente et qui peut s’associer à d’autres principes actifs, comme, par exemple, le micronazole, un antifongique qui permettra de traiter des candidoses oropharyngées. Le principe et de pouvoir être utilisé dans le traitement de toutes les infections localisées de la sphère oropharyngée », souligne Jérôme Théron.

Antonin Tabard