CHU Dijon Bourgogne : Le SAMU 21 fête ses 50 ans

Ce samedi 28 septembre, le CHU Dijon Bourgogne célèbrera le cinquantième anniversaire du SAMU 21, « le troisième plus vieux SAMU de France, après Toulouse et Strasbourg », rappelle le Docteur Philippe Dreyfus, médecin responsable du SAMU 21 et du Centre 15. Pour l’occasion, l’établissement dijonnais proposera, de dix heures à 15 heures, des portes ouvertes avec des stands de présentation des métiers de la chaîne d’urgence et des rencontres avec les professionnels qui la composent, dans le hall A. Aussi, pour les personnes inscrites sur place, une visite de centre de réception et de régulation des appels sera organisée.

Le SAMU 21 fête son cinquantième anniversaire. L’occasion de partir à la découverte de ce service et de ses différentes missions. (Crédit : ON HEALTH)

« Les missions du SAMU 21 sont, d’abord une écoute permanente pour répondre à tous les besoins de santé de la population, souligne le Docteur Pascal Incagnoli, chef de service du Département universitaire de médecine d’urgence. Une autre mission très importante est de pouvoir se préparer et répondre aux situations sanitaires exceptionnelles sur les départements de la Côte-d’Or et de la Nièvre. Nous avons aussi une mission de formation et d’éducation de la population. Enfin, nous avons une mission de prévention et de recherche en médecine d’urgence. »

Le SAMU 21 innove au service de la population

Des mannequins plus vrais que nature aux mises en situation du Centre d’enseignement des soins d’urgence (CESU), en passant par les technologies de télécommunication du Centre de réception et de régulation des appels (CRRA), et bien sûr les équipements d’interventions d’urgence, le SAMU 21 ne cesse d’innover. « C’est extrêmement important, à la fois sur le plan organisationnel, pour passer d’un système que ne s’occupait que des urgences vitales à un système qui va de plus en plus s’occuper des besoins de santé de la population, mais aussi sur le plan technologique avec, bientôt, l’accès à l’intelligence artificielle pour nous aider dans notre mission, en particulier en régulation », explique Pascal Incagnoli. « À l’origine, nous recevions 3.500 appels, témoigne Philippe Dreyfus. L’année dernière nous en avons reçu 450.000, et nous décrochons 97 % de ces appels en moins d’une minute. »

Ce reportage a été réalisé en partenariat avec le CHU Dijon Bourgogne.