Le futur de la chirurgie se dessine à Chalon-sur-Saône

Jeudi 21 novembre, élus et institutionnels se sont retrouvés au centre hospitalier William Morey, à Chalon-sur-Saône, pour inaugurer le tout nouveau robot chirurgical développé par Da Vinci. Une acquisition qui s’inscrit dans une démarche d’innovation plus vaste, impulsée depuis plus de 15 ans au sein de l’établissement.

Déjà équipé d’un robot d’assistance en chirurgie orthopédique, le Centre hospitalier William Morey a acquis le tout dernier robot chirurgical développé par Da Vinci. (Crédit : ON HEALTH)

« Chalon-sur-Saône innove depuis plus de 15 ans sur les différentes technologies en matière d’innovation, souligne Stéphane Kirche, directeur des technologies de la santé, de l’innovation et de l’ingénierie clinique du territoire. Le bloc de demain, c’est un bloc qui, à la fois, doit être maîtrisé, interopérable et performant, et ça passe nécessairement par l’acquisition de nouvelles technologies, pour accompagner la pratique chirurgicale, mais aussi permettre à l’établissement d’être attractif dans la durée. »

Un nouveau robot chirurgical au CH de Chalon-sur-Saône

Depuis près de quatre ans, déjà, le centre hospitalier William Morey est équipé du système de bras robotisé à visée d’assistance chirurgicale, Mako, développé par Stryker : « Ça a vraiment changé notre manière de travailler, témoigne le Docteur Adrien Bevand, chirurgien orthopédiste. C’est une révolution dans le sens où on peut maintenant faire une chirurgie sur mesure, adaptée aux patients, à tous les moments de la prise en charge. »

Face à ces évolutions et pour rester attractif vis à vis des nouveaux médecins, tout en proposant les meilleures prises en charge aux patients, le Centre hospitalier William Morey a investi près de deux millions d’euros, avec le soutien du département de Saône-et-Loire, dans le tout dernier robot chirurgical développé par Da Vinci. Pour le Docteur Nicolas Koutlidis, urologue, cette innovation remplacera à terme, à Chalon-sur-Saône, l’ensemble de la chirurgie cœlioscopique, qui était déjà une chirurgie mini-invasive. « Elle a l’avantage d’offrir une vision en trois dimensions, ainsi qu’une vision en zoom, qui permettra d’avoir une dissection beaucoup plus précise. Pour l’avoir déjà utilisée, on a l’impression qu’il y a une récupération beaucoup plus précoce en post-opératoire. »

Antonin Tabard