Le laboratoire d’anatomie s’ouvre aux nouvelles technologies

Le laboratoire d’anatomie de Bourgogne de l’UFR des Sciences de santé du campus dijonnais de l’université de Bourgogne fait peau neuve et intègre de nouveaux outils au service de la formation, de la simulation et de la recherche. Avec le projet “du corps au pixel”, le département d’anatomie s’ouvre aux nouvelles technologies, en proposant une plateforme médico-chirurgicale performante et innovante.

Entre autres innovations, le laboratoire d’anatomie de l’UFR des Sciences de santé de Dijon s’est équipé d’une table de dissection numérique. (Crédit : ON HEALTH)

« Le laboratoire d’anatomie de l’UFR des Sciences de santé a pour mission première la diffusion et l’enseignement de l’anatomie humaine à tous les étudiants des sciences médicales et paramédicales, explique le professeur Nicolas Cheynel, directeur du laboratoire d’anatomie. À côté de la dissection conventionnelle, qui reste, dans certains cas, indispensable, nous développons au maximum les nouvelles techniques numériques qui sont à notre disposition. »

Tables de dissection et casques VR se côtoient au laboratoire d’anatomie

Au sein du département d’anatomie, les salles de travaux pratiques dans lesquelles s’alignent les tables de dissection sont aujourd’hui équipées de matériels vidéos digne d’un véritable studio télévisée. En face, une pièce fait office de régie pour pouvoir enregistrer et retransmettre en direct une intervention. Au centre de cette dernière siège une table entièrement numérique et digitale, de la taille d’une table de dissection : une table de dissection numérique, commente Nicolas Cheynel, sur laquelle sont reproduits en trois dimensions une certain nombre de corps humains pour permettre à son utilisateur d’aller explorer les différentes couches et parties, de la peau au squelette, en passant par les tissus musculaires et graisseux, mais aussi les organes, ou encore les systèmes nerveux et sanguins.

 

En plus de cette innovation, le laboratoire, avec le soutien de la région et de la métropole, s’est équipé d’une imprimante 3D et de casques de réalité virtuelle : « Nous développons actuellement, avec une société de la métropole dijonnaise, un logiciel d’anatomie en réalité augmentée. »

Antonin Tabard