La Clinique Les Rosiers à Dijon innove au service de la rééducation

Rentrée dans le giron du groupe Ramsay, la Clinique Les Rosiers, à Dijon, vient d’annoncer avoir développé un certain nombres de programmes innovants pour améliorer les parcours de soins de ses patients. L’établissement de soins médicaux et de réadaptation déploie notamment une application mobile, intègre la réalité virtuelle dans ses soins et s’est même associé à un groupe islandais pour proposer à ses patients amputés une prothèse de main myoélectrique personnalisée.

La Clinique Les Rosiers, à Dijon, a notamment développé un programme de rééducation en utilisant des casques de réalité virtuelle. (Crédit : Shutterstock)

« Nous nous réjouissons de pouvoir offrir davantage de sérénité à nos patients au cours de leur rééducation, souligne la directrice de la Clinique Les Rosiers, Elyane Parriaud. L’objectif de ces services est de proposer un accompagnement adapté tout au long de leur prise en charge, et de faciliter ainsi progressivement leur mobilité. Ces programmes sont le résultat de l’alliance entre l’humain et les technologies pour traiter de façon pérenne toutes les pathologies liées à nos spécialités. »

Application, VR et prothèses myoélectriques à la Clinique Les Rosiers

En nouant un partenariat avec Axomove, l’établissement dijonnais propose en effet une application mobile à ses patients pour qu’ils bénéficient de programmes d’exercices sur-mesure et adaptés à leur pathologie. « Grâce à un accès personnel, le patient peut se connecter à tout moment depuis la Clinique, mais également depuis son lieu de travail ou son domicile. Un service de télé-consultation et une messagerie privée lui permettent également de maintenir le lien avec son praticien », explique le pôle de référence en rééducation.

La réalité virtuelle a aussi poussé les portes de la clinique qui détaille qu’à laide de casques et de manettes, les patients sont instantanément immergé dans un univers virtuel où ils doivent réaliser divers exercices sur-mesure comme déplacer des objets ou travailler leur équilibre et leur mobilité dans l’espace. « Le fait d’être plongé dans un tout autre monde leur permet d’oublier la difficulté, ils vont même au-delà de leurs limites, presque sans s’en apercevoir », observe Valentine Godot, ergothérapeute.

Enfin, pour renforcer l’accompagnement des quelques 25 patients amputés à la suite d’un accident domestique, d’un accident du travail ou encore en raison d’une pathologie, pris en charge chaque année et pour les aider à retrouver leur autonomie, l’établissement propose une prothèse de main partielle bionique i-Digits, conçue et commercialisée par le groupe islandais Össur. « Cette prothèse bionique stimule la fonction du membre perdu grâce à son système électronique intelligent, pour initier des mouvements en analysant les contractures musculaires via des électrodes. La prothèse est équipée d’un bracelet permettant de préserver la motricité complète du poignet et ainsi faciliter sa prise en main », détaille la Clinique.

Antonin Tabard