BioFIT, la marketplace européenne des sciences de la vie

Créé en 2010 par l’accélérateur des innovations santé du Nord de la France Eurasanté, rapidement rejoint par les pôles de compétitivité dédiés à la HealthTech de l’Est de la France et du Sud de la France, BioValley France et Eurobiomed, l’évènement BioFIT s’est déroulé ces mardi 12 et mercredi 13 décembre à Marseille. Une douzième édition qui a regroupé près de 1.000 acteurs de la santé et des biotechnologies de tous horizons.

Plus de 900 acteurs de la santé et des biotechnologies ont participé à la douzième édition de BioFIT, à Marseille. (Crédit : ON HEALTH)

« 70 % des participants venaient de l’extérieur de la France », observe Etienne Vervaecke, directeur général de Eurasanté, avant de détailler : « Ce sont des participants qui pour un tiers d’entre eux proviennent du monde académique et du transfert, pour un autre tiers du monde des PME et des start-up de recherche en biotechnologie, environ 15 % étaient des grands comptes de l’univers pharmaceutique mais aussi une soixantaine d’investisseurs, des prestataires de services de recherche pré-clinique et clinique. »

BioFIT favorise l’innovation et le transfert

Alors que les conférences se sont enchainées dans les deux salles réservées, des sessions de pitch avaient lieu au cœur du Palais des congrès de Marseille, au milieu des stands où pouvaient se rencontrer très facilement les participants. Alors que Jérôme Majoie, président de la Fondation Fournier-Majoie, confie être là pour « chercher des projets innovants, mais aussi des co-investisseurs », le co-fondateur de Syngulon, Guy Hélin, reconnaît apprécier particulièrement cet évènement qui, à la différence d’autres évènement beaucoup plus grands, favorise « la communication entre les différents participants, du monde académique aux investisseurs, en passant par les sociétés de la pharmaceutique ».

 

En moyenne, chaque année, BioFIT, c’est « presque 40 % des deals de collaborations de R&D, 25 % des deals de levée de fonds, du pré-amorçage à la série A, 20 % des deals de licence et enfin, pour le reste, des deals de services de recherche et de développement », détaille Etienne Vervaecke.

Antonin Tabard