L’Union européenne autorise le premier traitement du cancer de l’endomètre

Le laboratoire britannique GSK a annoncé, lundi 11 décembre, avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché de la Commission européenne pour son traitement Jemperli. Associé à une chimiothérapie, ce dernier aurait présenté des résultats prometteurs dans le traitement du cancer de l’endomètre.

GSK a obtenu une autorisation de mise sur le marché de l’Union européenne pour son traitement Jemperli, contre le cancer de l’endomètre. (Crédit : GSK)

« Les personnes vivant avec ce type de cancer de l’endomètre connaissent généralement une progression de la maladie et de mauvais résultats à long terme avec les normes de soins actuelles, a déclaré Hesham Abdullah, vice-président, en charge du développement clinique en oncologie chez GSK. Nous sommes fiers des récentes approbations de Jemperli, car nous pensons qu’il continue de transformer le paysage du traitement du cancer de l’endomètre de première ligne et qu’il se montre prometteur en tant que thérapie immuno-oncologique fondamentale. »

Un premier traitement du cancer de l’endomètre prometteur

Cette autorisation de l’Union européenne repose sur les résultats intermédiaire de l’essai de phase III, Ruby, mené en collaboration avec l’hôpital universitaire de Copenhague. « L’essai a atteint son critère d’évaluation principal, à savoir la survie sans progression, démontrant un bénéfice statistiquement significatif et cliniquement significatif chez les patients traités par Jemperli, associé à une chimiothérapie composée de carboplatine et de paclitaxel », détaille GSK dans son communiqué. En effet, dans cette population, une réduction de 72 % du risque de progression de la maladie ou de décès a été observée par rapport à un traitement par chimiothérapie seule.

« Les résultats de l’essai Ruby, qui a conduit à cette approbation, soulignent le potentiel de changement de pratique du dostarlimab [principe actif du traitement Jemperli, Ndlr] pour ces les patientes, souligne le Docteur Mansoor Raza Mirza, oncologue en chef de l’hôpital universitaire de Copenhague et chercheur principal de Ruby. Je pense que [cette approbation] définira une nouvelle norme de soins pour certaines patientes atteintes d’un cancer de l’endomètre avancé ou récurrent dans l’Union européenne. »

Antonin Tabard