Paris 2024 : Proteor a équipé trois athlètes paralympiques

Abel Aber, Vladimir Vinchon, Laurent Cadot, ces trois athlètes paralympiques ont un point commun, ils sont accompagnés et équipés par Proteor. « Au cœur de ces jeux paralympiques, notre priorité est d’accompagner nos athlètes pour leur permettre d’être au mieux de leurs performances avec le matériel le plus adapté », reconnaît Nicolas Piponniau, directeur technique France de Proteor, avant d’ajouter : « C’est aussi une opportunité, pour nous, de mettre en lumière le métier d’orthoprothésiste, ainsi que les problématiques d’accès au sport pour les personnes en situation de handicap. »

Proteor a proposé à ses collaborateurs de pouvoir assister à certaines épreuves paralympiques, comme le para-aviron où Laurent Cadot concourrait. (Crédit : Proteor)

Depuis Seurre (Côte-d’Or), la société conçoit, produit et adapte des prothèses et des orthèses pour le grand public, mais aussi pour des sportifs. « Notre métier, c’est de fournir toutes les solutions nécessaires pour compenser le handicap, qu’il s’agisse de remplacer une partie du corps ou de venir, en parallèle du corps, l’assister et compenser une pathologie », explique-t-il. Un domaine d’activité où l’innovation fait partie du quotidien des quelques 1.000 collaborateurs à travers le monde.

L’innovation au cœur du développement de Proteor

De la production à l’appareillage par les orthoprothésistes, l’entreprise côte-d’orienne suit toutes les étapes avec minutie. « Compenser un handicap est une démarche qui peut être sans fin ! Nous avons, pour cela, une R&D clinique dédiée qui va nous aider à bien cerner et quantifier le besoin, et ensuite, nous avons un service développement qui va nous permettre de trouver les solutions innovantes et adaptées », détaille Nicolas Piponniau.

Entre autres dernières innovations, la prothèse Synsis, une jambe mécatronique unique qui permet à son utilisateur de profiter simultanément du mouvement de la cheville et de celui du genou, en prolongement de la hanche. Une solution pilotée par microprocesseur pour aller au-delà des contraintes du quotidien. Cette dernière permet en effet à son porteur de fléchir sa cheville pour tous les mouvements du quotidien comme s’asseoir, s’accroupir, ou encore ramasser un objet, mais aussi de poser complètement son pied en descente d’escalier pour plus de sécurité, tout comme se sentir à l’aise dans les pentes, marcher pieds nus et enfin, changer de hauteur de chaussures jusqu’à cinq centimètres.

Antonin Tabard