Cancer de la peau : SquareMind lance sa solution de dépistage

La start-up SquareMind, fondée par Tanguy Serrat et Ali Khachlouf, vient d’annoncer avoir mis au point une solution digitale innovante alliant technologies de pointe en intelligence artificielle, en vision par ordinateur et en robotique, pour améliorer l’offre de soins et optimiser le temps médical en matière de dépistage du cancer de la peau complexe.

Tanguy Serrat et Ali Khachlouf ont fondé SquareMind pour proposer une solution digitale innovante dans le dépistage du cancer de la peau, en alliant IA et robotique. (Crédit : SquareMind)

« Le dermatoscope, inventé il y a 30 ans, reste la dernière innovation de rupture dans le domaine du dépistage des cancers de la peau, reconnaît Ali Khachlouf, cofondateur de SquareMind. Notre solution permettra de faciliter le suivi des patients, de rendre beaucoup plus accessible le dépistage précoce, tout en digitalisant la pratique. »

Une innovation de rupture au service du dépistage du cancer de la peau

En 2022, quelque 150.000 cancers cutanés ont été diagnostiqués en France, dont 15.500 cas de mélanome, la forme la plus létale, responsable d’environ 2.000 décès par an. Si ce type de cancer est difficile à dépister, cette nouvelle solution, prévue sur le marché français et européen en 2024, offrira en quelques minutes seulement un capacité d’imagerie corps entier, zoomable sur les lésions, jusqu’en définition dermoscopique.

« Notre solution a été réalisée en travaillant main dans la main avec des médecins de renom, en France, en Europe et aux États-Unis. Leur retour d’expérience continu à jouer un rôle crucial dans la conception de la solution qui est développée pour des professionnels de santé », détaille Tanguy Serrat, cofondateur de SquareMind.

Au total, trois produits distincts et complémentaires composent cette innovation de rupture. En effet, un dispositif d’imagerie corps entier en dermoscopie composée d’un bras robotisé et d’une solution d’intelligence artificielle, sera complété d’une application web pour permettre au dermatologue de revoir la surface cutanée et de stocker les images de façon automatisée. Enfin, un logiciel d’assistance au médecin permettra de faciliter l’analyse des images et mettre en évidence les lésions nouvelles et changées entre deux visites.

Antonin Tabard