Castres, berceau de la e-santé ?

L’Université de la e-santé était de retour, pour une 18e édition, les 26 et 27 novembre. Deux jours pendant lesquels la ville de Castres a vécu au rythme de l’évènement, accueillant près de 1.000 visiteurs, élus, institutionnels, entrepreneurs, ou encore industriels, dans un cadre tout choisi, l’école d’ingénieurs spécialisée dans l’informatique et les systèmes d’information pour la santé, ISIS. Au programme, tables-rondes, débats, conférences, networking et ateliers. Un évènement organisé par la technopole de Castres-Mazamet, en partenariat avec l’agence de développement économique de la région Occitanie AD’Occ et le centre hospitalier intercommunal de Castres-Mazamet.

Rencontres, débats, conférences... Castres-Mazamet a reçu, pendant deux jours, tout l'écosystème du numérique en santé français à l'occasion de l'université de la e-santé.
Rencontres, débats, conférences… Castres-Mazamet a reçu, pendant deux jours, tout l’écosystème du numérique en santé français à l’occasion de l’université de la e-santé. (Crédit : ON HEALTH)

« C’est un évènement pionnier en France, né il y a 18 ans, alors que personne ne faisait de santé numérique, rappelle Virginia Doan, directrice de Castres-Mazamet Technopole. Aujourd’hui, c’est un évènement qui réunit des décideurs publics et privés de tout horizon, et c’est un bouillonnement d’idées, deux jours de rencontres et d’échanges. »

Deux jours pour penser l’avenir de la e-santé

Au cœur de l’évènement, les trois piliers de la e-santé – les données, les territoires et la prévention – étaient dans toutes les pensées : « Ce sont les trois éléments de la stratégie de La Poste Santé & Autonomie », confie Olivier Barets, directeur général adjoint de La Poste Santé & Autonomie. Une notion aussi présente dans le quotidien de Philips France, comme le détaille sa présidente, Virginie Gervaise : « Grâce à la donnée des patients, nous sommes capable de développer de la nouvelle technologie et de l’innovation. Et comment diffusons-nous cette innovation ? En co-créant des partenariats forts avec les territoires. Enfin, la prévention est aujourd’hui au cœur des débats, quand on réfléchit à comment développer la technologie de demain et comment cette technologie permettra d’aider le système à se transformer, pour passer du curatif au prédictif, préventif. »

Pour le ministère de la Santé, il s’agit même d’un moment privilégié pour rencontrer les acteurs du numérique en santé dans la région, au contact du GRADeS et de l’Agence régionale de santé. « C’est un rendez-vous que l’on se donne tous les ans, confie la déléguée au numérique en santé, Hela Ghariani, et qui nous permet de faire le point sur l’actualités de différents projets. Nous finançons en effet un certain nombre de projets portés par ISIS. »

Antonin Tabard