CES 2024 : la FrenchTech innove dans le traitement de la dyslexie

En arpentant les allées de l’Eureka Park, une première tendance semble se dessiner en innovation santé, cette année au CES de Las Vegas : la FrenchTech innove pour réduire les handicaps et plus particulièrement dans le traitement de la dyslexie… Tour d’horizon avec quatre start-up et quatre innovations différentes.

Abeye : Après les lunettes, l’écran pour les personnes souffrant de dyslexie

Après les lunettes Lexilens, Abeye poursuit le déploiement de sa technologie innovante en l’intégrant cette fois dans un écran. Objectif ? Faciliter la vie des personnes souffrant de dyslexie. Quatre ans après avoir obtenu un Award, la start-up hébergée chez Atol les opticiens, à Beaune, présente sa toute dernière innovation au CES 2024.

 

« On s’appuie, depuis le départ, sur une découverte scientifique française, confie Michael Kodochian, fondateur et CEO d’Abeye. On a aujourd’hui intégré la technologie qui était dans nos lunettes dans un écran d’ordinateur pour qu’il devienne, sans lunettes additionnelles, nativement lisible par des personnes souffrant de dyslexie. »

Glaaster lance la première IA qui adapte l’école aux enfants DYS

L’ Edtech française Glaaster lance aujourd’hui la première plateforme d’aide aux devoirs pour enfants DYS, capable d’adapter l’école aux besoins spécifiques de chaque enfant, à partir d’une simple photo. Une innovation présentée au CES 2024.

 

« Cette intelligence artificielle est capable d’interpréter un profil cognitif pour ensuite proposer une adaptation graphique, en fonction des besoins de l’individu », détaille Baptiste Brejon, fondateur de la start-up parisienne, Glaaster.

Lili for life utilise la lumière stroboscopique contre la dyslexie

Après avoir présenté sa lampe, Lili for Life revient au CES pour faire découvrir son écran basé sur la même technologie utilisant une lumière stroboscopique pour venir faciliter la lecture aux personnes souffrant de dyslexie.

« L’écran Lili est un écran qui intègre un lumière stroboscopique pour faciliter la lecture des personnes souffrant de dyslexie », annonce Bertrand Descours, directeur général de la start-up normande Lili for life.

MYdys facilite la vie des élèves dyslexiques

Avec son application MYdys, la start-up FACIL’iti améliore la vie des élèves dyslexiques. Une innovation présentée au CES 2024.

 

« Notre solution permet aux élèves souffrant de dyslexie de prendre le tableau blanc sur lequel l’enseignant aura inscrit une consigne, ou encore le cours complet, pour pouvoir l’adapter afin qu’il ait une meilleure compréhension et capacité de lecture », explique Frédéric Sudraud, fondateur de la start-up originaire de Nouvelle-Aquitaine, FACIL’iti.

Antonin Tabard