Le Rendez-vous : Parkinson, vers un traitement ?

Dans ce nouveau numéro du Rendez-vous de l’innovation santé, ON HEALTH s’intéresse à la maladie de Parkinson. D’après Santé publique France, près de 272.000 personnes sont atteintes de cette maladie neuro-évolutive, qui touche 25.000 nouveaux cas par an… Et les chiffres pourraient bien doubler d’ici dix ans. Mais alors, qu’est-ce que cette maladie ? Quels en sont les symptômes ? Existe-t-il des facteurs de risques ? Décryptage.

Ce nouveau numéro du Rendez-vous de l’innovation santé se demande si, un jour, la maladie de Parkinson trouvera remède avec la participation du réseau Reseda MNE BFC et les témoignages de deux professionnels de santé. (Crédit : ON HEALTH)

Cette maladie neuro-évolutive se traite mais ne se soigne pas… Les innovations et les pistes de réflexion demeurent multiples. En plateau pour en débattre, Dr Imad Sfeir, gériatre et président du réseau Reseda MNE BFC, Dr Vincent Schneider, neurologue expert des mouvements anormaux au sein du Centre experts Parkinson du CHU Dijon Bourgogne, et Elise Inthavong, infirmière référente Parkinson au sein d’Elivie.

Parkinson, une maladie qui se traite mais ne se soigne pas

« Parkinson est une maladie neuro-dégénérative qui se caractérise par une accumulation anormale d’une protéine qui va cibler différents sites stratégiques au niveau du cerveau et induire la perte de neurones à l’origine de la dopamine », détaille le Docteur Vincent Schneider. Tremblements, raideurs, perturbation du mouvement automatique, mais aussi angoisse, dépression, perturbation du sommeil, du transit intestinal ou encore de l’odorat, les symptômes sont multiples et les traitements actuels consistent à améliorer la qualité de vie des patients. Le but étant de garder les patients le maximum à domicile, dans leur environnement familial : « là où ils se sentiront le plus en sécurité et répondront le mieux au traitement », reconnaît le Docteur Imad Sfeir. Pour traiter cette maladie, la recherche progresse et les innovations ne manquent pas, témoigne-t-il : « On a parlé des anticorps monoclonaux, mais il existe aussi d’autres types de recherche sur des cellules souches sécrétant de la dopamine que nous pourrions injecter directement dans le cerveau… Et puis, il y a aussi la thérapie génique : on injecte de nouveaux gènes qui pourraient aider la cellule à sécréter de la dopamine. »

Ce programme vous est proposé en partenariat avec le réseau Reseda MNE BFC.