Servier place le patient au cœur du développement du médicament

En 2023, Servier ouvrait son nouveau Hub mondial de R&D à Paris-Saclay, après un investissement total de 400 millions d’euros. Sur une surface de 45 000 mètres carrés, dont 17 000 mètres carrés de laboratoires, Servier et ses 1200 collaborateurs s’attache à développer de nouveaux médicaments, de la recherche à la mise sur le marché, avec une attention particulière pour le patient : « Nous nous attachons à développer les médicaments du futur dans des pathologies rares, difficiles à traiter, et souvent, sur lesquelles il n’y a aucun traitement aujourd’hui », confie Claude Bertrand, vice-président exécutif R&D Monde chez Servier.

Au sein de son hub mondial à Paris-Saclay, Servier et ses quelque 1200 collaborateurs travaillent au développement de nouveaux médicaments, de la recherche à la mise sur le marché.
Au sein de son hub mondial à Paris-Saclay, Servier et ses quelque 1200 collaborateurs travaillent au développement de nouveaux médicaments, de la recherche à la mise sur le marché. (Crédit : Franck Juery / Servier)

De l’identification du besoin à la rédaction du rapport d’étude, le patient est placé au cœur des réflexions : « En amont des études cliniques, nous réunissons des patients pour connaître leurs besoins. Au démarrage d’une étude, nous vérifions avec eux la faisabilité afin de diminuer au maximum les contraintes. Tous nos protocoles sont revus par les patients. Il est important pour nous que les patients soient intégrés à la réalisation des documents, du protocole au rapport d’étude, pour être bien sûr qu’ils comprennent ce qu’ils signent et les résultats », explique Patricia Belissa Mathiot, directrice du développement clinique au sein de Servier. Plus de 400 collaborateurs travaillent dans le département développement clinique dans 19 pays.

Hub Servier : Toute la chaîne de développement d’un médicament sur un seul et même site

À Paris-Saclay, Servier a décider de construire un bâtiment circulaire afin d’y placer toute la chaîne de développement d’un médicament, développant ainsi les échanges et interactions entre les différentes étapes. « La recherche, dans la recherche du médicament, ce sont les premières étapes où nous travaillons sur l’identification d’une cible, sur laquelle nous allons ensuite progressivement mettre au point des molécules qui interagiront avec cette cible, quand celle-ci est donnée dans une pathologie. Nous allons mettre au point cette molécule pour qu’ensuite elle soit testée dans des essais cliniques chez l’homme », détaille Christophe Thurieau, directeur de la recherche, chez Servier. La recherche, c’est plus de 600 collaborateurs à Paris-Saclay, mais aussi à Boston, Budapest et Copenhague.

Dans le développement du médicament, et avant le développement clinique, vient ensuite la médecine translationnelle. Chez Servier, cela représente quelque 200 collaborateurs répartis entre la France et les États-Unis. « Si nous nous focalisons essentiellement au moment pré-clinique, à savoir le passage en clinique de nos molécules, nous avons aussi des activités très précoces, en interaction avec la recherche », rappelle quant à lui Fabien Schmidlin, directeur de la médecine translationnelle chez Servier.

Antonin Tabard