Le Rendez-vous : Alzheimer, où en est l’innovation ?

Dans ce nouveau numéro du Rendez-vous de l’innovation santé, ON HEALTH s’intéresse à la maladie d’Alzheimer. D’après Santé publique France, 1,2 million de Français sont atteints par cette maladie neuro-évolutive qui touche deux fois plus les femmes que les hommes. Si la maladie d’Alzheimer est rarement développée avant 65 ans, elle augmente fortement avec l’âge et concerne un Français sur quatre, à partir de 85 ans. Pourtant, cette maladie n’a pas encore trouvé son traitement. Pourquoi ? Où en est la recherche ? Y a-t-il un espoir de pouvoir, un jour, en guérir ? Décryptage.

Ce nouveau numéro du Rendez-vous de l’innovation santé s’intéresse aujourd’hui à la maladie d’Alzheimer, avec la participation du réseau Reseda MNE BFC et les témoignages de deux professionnels de santé du CHU Dijon Bourgogne et de la Fondation Vaincre Alzheimer. (Crédit : ON HEALTH)

À l’heure actuelle, l’évolution de cette maladie neuro-évolutive ne peut être contrôlée et encore moins arrêtée de manière thérapeutique. Toutefois deux traitements ont déjà montré des résultats positifs et l’un deux est même déjà commercialisé aux États-Unis et au Japon. En plateau pour en débattre, Dr Imad Sfeir, gériatre et président du réseau Reseda MNE BFC, Dr Marion Lévy, responsable études et recherche au sein de la Fondation Vaincre Alzheimer, ainsi que Dr Mathilde Graber et Dr Eddy Ponavoy, neurologue et psychiatre au Centre mémoire ressources et recherche au CHU Dijon Bourgogne.

Des avancées majeures dans la prise en charge d’Alzheimer

« Cette maladie, qui augmente fortement avec l’âge à partir de 65 ans, est caractérisée par une dégénérescence des neurones, qui s’abîment et qui disparaissent avec le temps », explique Imad Sfeir. Face à ce constat, « deux traitements ont montré un ralentissement du déclin cognitif de manière significative, en ciblant l’accumulation de protéines et en éliminant les dépôts amyloïdes », détaille Marion Lévy. Côté diagnostic, des tests sur le liquide céphalo-rachidien sont de plus en plus sensibles et des biomarqueurs de la maladie peuvent maintenant se détecter dans des tests sanguins. Toutefois, les professionnels du Centre mémoire ressources et recherche du CHU Dijon Bourgogne l’affirment, « il est possible de limiter les risques de développer cette maladie, en essayant de faire attention à son mode de vie », souligne Mathilde Graber, ou encore en veillant à « bien faire vieillir son cerveau en en prenant soin tout au long de sa vie, dans la gestion du stress, de l’anxiété ou encore de la dépression », ajoute Eddy Ponavoy.

Ce programme vous est proposé en partenariat avec le réseau Reseda MNE BFC.