Ce mercredi 11 septembre, la FrenchTech Bourgogne-Franche-Comté, en partenariat avec la mission FrenchTech et le média Maddyness, organisait les Assises nationales des start-up industrielles. Un évènement national qui s’est déroulé au Palais des Congrès de Dijon et qui a regroupé pas moins de 400 participants venus de toute la France.

« C’est un évènement qui a été conçu et imaginé pour pouvoir mettre en relation les acteurs clés avec ces start-up, et leur permettre de pouvoir avoir une journée de rendez-vous d’affaires, d’ateliers de partage d’expériences, de keynote, de tables-rondes, pour pouvoir se développer le plus rapidement et s’implanter sur les territoires français », explique Silvère Denis, directeur délégué de la FrenchTech Bourgogne-Franche-Comté.

Développement et international au programme des Assises nationales des start-up industrielles

Industrialisation, foncier, international, emploi, réglementation, open innovation, tout au long de la journée, différents sujets étaient abordés pour un public composé pour partie de start-up. « Président des Conseillers du commerce extérieur de la France en Bourgogne-Franche-Comté, je viens aussi au titre de co-fondateur de la start-up Ektah, avec une volonté de me nourrir de l’écosystème local, de tisser du lien avec tous les acteurs présents, et pour commencer à envisager un marché mondial », confie Xavier Boidevézi, co-fondateur d’Ektah, une start-up sur l’obésité.

De son côté l’entreprise dijonnaise à l’origine du dispositif d’injection sans aiguille, Crossject, a déjà développé des partenariats commerciaux de diffusion en Europe et en Amérique du Nord : « C’est important de pouvoir montrer qu’avec un ancrage industriel local et régional en Bourgogne-Franche-Comté, on peut s’étendre à l’international et se développer dans le monde entier », témoigne Olivier Giré, COO – Specialty Pharma, chez Crossject. Autre acteur de l’innovation santé, la start-up SON est venue témoigner de son parcours, des paillasses de l’université jusqu’au laboratoire à Agronov. « Nous sommes aussi venus chercher des nouvelles solutions de financement, des conseils auprès d’industriels, et travailler sur l’ancrage territorial », complète Jérémy Paris, CEO et fondateur de SON.

Antonin Tabard