Le CHU de Besançon investit dans l’innovation

Lundi 28 août, le directeur général du CHU de Besançon, Thierry Gamond-Rius, présentait à la presse les grands projets qui rythmeront le calendrier des prochains mois.

Thierry Gamond-Rius a pris la direction générale du CHU de Besançon en février. (Crédit : ON HEALTH)

Alors que l’établissement qui emploie plus de 7.200 salariés compte encore une centaine de postes de soignants à pourvoir, son directeur général s’est fixé une priorité : « continuer à offrir les meilleurs soins aux Bisontins et aux Franc-Comtois ». Pour cela, le CHU de Besançon n’hésite pas à investir : plus de 30 millions d’euros sur les quelque 638 millions d’euros de fonctionnement.

Le CHU de Besançon s’équipe à la pointe

Au-delà de son plan annuel d’équipement médical d’un montant de sept millions d’euros, l’établissement a décidé de réaliser plusieurs grands projets en 2023 portant sur l’acquisition d’équipements médicaux de points pour un montant supplémentaire d’environ 9,5 millions d’euros, dont 6,5 millions d’euros financés grâce à des fonds européens. « Ces projets apporteront les dernières innovations médicales au bénéfice des patients et conforteront le positionnement d’excellence du CHU de Besançon », souligne l’établissement.

Entre autres projets, l’acquisition d’une salle d’imagerie multimodale pour un montant d’environ deux millions d’euros et d’un robot chirurgical Da Vinci dernière génération (1,9 million d’euros) en remplacement du robot mis en service en 2013, mais aussi d’un système de neuronavigation chirurgicale couplée à un robot de biopsie (1,1 million d’euros), ou encore d’une plateforme automatisée de microbiologie (1,3 million d’euros). Un troisième équipement d’IRM sera aussi mis en service d’ici la fin de l’année, ainsi qu’un système de neuronavigation pédiatrique 7D – le tout premier en France.

En début d’année déjà, le CHU de Besançon avait acquis un robot Robotol pour la chirurgie ORL pour environ 0,45 million d’euros, ainsi qu’un microscope 3D pour la chirurgie de la main.

Antonin Tabard