L’Institut national du cancer structure la recherche en France

L’Institut national du cancer vient de publier les résultats de l’appel à candidatures 2024 CLIP², campagne de labellisation de centres d’essais cliniques de phase précoce en cancérologie. « L’Institut national du cancer a dans ses missions, la structuration de la recherche en oncologie en France. Cette labellisation y participe », confie Antoine Hommais, responsable de projets au département recherche clinique de l’Institut national du cancer.

L’Institut national du cancer accompagne 16 centres d’essais cliniques précoces en oncologie adulte et pédiatrique. (Crédit : National cancer institute /unsplash)

Au total, 16 centres d’essais cliniques ont été labellisés : « Ce soutien de l’Institut national du cancer est une reconnaissance de leur investissement dans la recherche clinique de phase précoce en oncologie et peut leur permettre, au sein même de leur structure, de bénéficier de moyens complémentaires. Plus largement, la labellisation par l’Institut permet d’augmenter l’attractivité de la France en termes de recherche et ce au niveau international et de développer plus d’essais de phases précoces au bénéfice des patients. »

L’Institut national du cancer accompagne ces centres pendant cinq ans

En 2010, l’Institut national du cancer a commencé par labelliser 16 centres experts d’essais précoces adulte, une labellisation renouvelée en 2015, puis en 2019, avec cette fois, six puis sept centres reconnus pour leurs activités en cancérologie adulte mais aussi pédiatrique. « Depuis la première campagne de labellisation en 2010, cette initiative a permis d’augmenter de 40 % le nombre total d’essais cliniques lancés chaque année avec 200 essais cliniques en 2022, ainsi que d’augmenter de 259 % le nombre total de patients inclus chaque année avec 6.647 patients inclus et traités en 2022 », détaille Antoine Hommais.

En effet, d’après l’Institut national du cancer, ce programme contribuerait à accroître la visibilité et l’attractivité des centres labellisés et de la recherche clinique française de phase précoce, entraînant ainsi une augmentation du nombre de nouveaux essais ouverts chaque année au sein des CLIP², et du nombre de patients inclus. Pour le responsable de projets au département recherche clinique, « ces labellisations suscitent un intérêt croissant de la part des laboratoires pharmaceutiques, principaux promoteurs de ces essais et une visibilité accrue de ces centres par les maisons mères de ces laboratoires. Ainsi, cette labellisation permet que de plus en plus de propositions d’essais de phase I soient faites par l’industrie au sein des CLIP² ».

Antonin Tabard