Lymphome de Hodgkin : vers une prise en charge personnalisée

De retour de deux années de post-doctorat à l’université de Stanford, en Californie, le Docteur Cédric Rossi, fraîchement nommé professeur des universités – praticien hospitalier, a ramené dans ses valises de quoi révolutionner la prise en charge des patients atteints d’un lymphome de Hodgkin. Médecin hématologue dans le service d’hématologie du CHU Dijon Bourgogne, ce dernier cherche en effet à développer et à identifier des biomarqueurs innovants pour mieux stratifier et personnaliser la prise en charge de ses patients.

De retour de son post-doctorat à Stanford, le Eric Rossi a pris un poste de PU-PH pour poursuivre ses travaux sur le lymphome de Hodgkin au CHU Dijon Bourgogne.
De retour de son post-doctorat à Stanford, Eric Rossi a pris un poste de PU-PH pour poursuivre ses travaux sur le lymphome de Hodgkin au CHU Dijon Bourgogne. (Crédit : ON HEALTH)

« J’ai pu me former dans le laboratoire du Professeur Alizadeh, aux États-Unis, et j’ai pu, à ce titre, à l’analyse du ctDNA, l’ADN tumoral circulant dans le lymphone de Hodgkin des patients, détaille le Professeur Cédric Rossi. L’enjeu désormais est de pouvoir implémenter toutes ces technologies de haut niveau dans l’écosystème local dijonnais, pour que ça puisse bénéficier à la prise en charge des patients du CHU de Dijon et, plus largement, partout en France. »

Le CHU Dijon Bourgogne précurseur dans la prise en charge du lymphome de Hodgkin

« Ceci résulte d’un projet hospitalo-universitaire développé depuis plus de 15 ans dans un écosystème avec des connexions locales, nationales et internationales », complète-t-il. La plus grande cohorte mondiale a ainsi été constituée pour analyser les lymphomes de Hodgkin et une partie des prélèvements de plasma proviennent de patients traités au CHU Dijon Bourgogne. « Les résultats sont d’ailleurs en cours de publication et seront prochainement présentés à San Diego lors du congrès annuel de la Société américaine d’hématologie. »

Ce reportage a été réalisé en partenariat avec l’UFR des Sciences de santé de l’université de Bourgogne.