Offre de soins : Le CHU Dijon Bourgogne pousse ses murs

Après avoir présenté, avant l’été, son projet d’établissement pour les cinq ans à venir, le CHU Dijon Bourgogne est revenu, la semaine dernière, sur sa vision stratégique à 15 ans, en dévoilant les contours de son Schéma directeur urbanistique et immobilier. « Un document construit autour d’un véritable projet médico-soignant, au service des patients de toute la Bourgogne et de la Haute-Marne », tient à rappeler Freddy Serveaux, directeur général de l’établissement de santé de la métropole dijonnaise.

Le Schéma directeur urbanistique et immobilier permettra au CHU Dijon Bourgogne de se projeter à 15 ans, autour d'un véritable projet médico-soignant, au service des patients et de l'offre de soins.
Le Schéma directeur urbanistique et immobilier permettra au CHU Dijon Bourgogne de se projeter à 15 ans, autour d’un véritable projet médico-soignant, au service des patients et de l’offre de soins. (Crédit : ON HEALTH)

« À travers notre schéma directeur urbanistique et immobilier, il s’agit tout simplement de mettre en œuvre de manière très opérationnelle les ambitions de notre projet d’établissement, pour répondre au mieux aux besoins de santé de la population », complète-t-il. Autant de projets qui embarqueront de l’innovation, tant thérapeutique avec la prise en charge par les CAR-T Cell, qu’organisationnelle avec une réflexion autour de nouveaux parcours de soins, ou encore technologique avec le développement des usages de l’intelligence artificielle pour apporter la meilleure réponse aux besoins de santé.

Cinq nouveaux bâtiments et 70 millions d’euros investis pour renforcer l’offre de soins

Si depuis le projet Bocage 2000, le CHU Dijon Bourgogne n’a eu de cesse de se développer pour faire face à la saturation des capacitaires – actuellement, plus de 140 opérations immobilières sont déjà validées -, la direction a souhaité aller au-delà en pensant l’hôpital de demain. Ce nouveau cycle de développement à 20 ans devrait porter le programme pluriannuel d’investissement de 580 millions d’euros à 650 millions d’euros.

« Il y aura donc cinq programmes majeurs d’extensions bâtimentaires, autour des activités de chirurgie et de médecine interventionnelle, et d’hématologie et de cancérologie, mais aussi autour de la gériatrie, ou encore autour des activités de santé mentale, psychiatrie et addictologie, et enfin un projet autour d’une maternité de demain », détaille Freddy Serveaux.

Antonin Tabard