Paris 2024 : Whill France a livré 30 fauteuils au village paralympique

Le dijonnais Whill France a annoncé il y a quelques jours avoir envoyé 30 fauteuils roulants électriques au Village paralympique. Déjà présent sur les Jeux Olympiques de Paris 2024 à l’Inclusive Mobility Park avec son partenaire Toyota, cette nouvelle action a été réalisée avec son partenaire Bastide. « Nous avons ainsi pu équiper trente athlètes pour leur faciliter leur mobilité sur le village », se réjouit Guillaume Legendre, directeur de Whill France.

Whill France a équipé trente athlètes de la Fédération française pour les Jeux paralympiques de Paris 2024. (Crédit : Whill France)

« Nous équipons aussi des athlètes avec notre marque Per4Max, complète-t-il. Nous sommes vraiment très fiers de voir les compétitions commencées notamment le basket et le tennis où nous avons des athlètes qui vont, je l’espère, performer. »

Whill France, du fauteuil électrique au transport autonome

À l’origine de Whill, une société japonaise fondée en 2012 pour créer une solution au design élégant et facilement transportable pour sortir un ami du CEO atteint d’une maladie évolutive de son isolement. Après un développement aux États-Unis, l’entreprise est arrivée en Europe en 2018. « Ça s’est vraiment accéléré en janvier 2023, lorsque nous avons implanté Whill France à Dijon, pour pouvoir faire connaître la marque du plus grand nombre », détaille Guillaume Legendre.

Démontables en trois parties et très facilement transportables, les fauteuils Whill intègrent aujourd’hui une batterie et innovent de part leur maniabilité : « À l’avant, les roues ne tournent plus sur elles-mêmes mais sont composées d’un ensemble de petites roues qui permettent au fauteuil de tourner et de pivoter plus facilement. » Au-delà de ces fauteuils électriques grands publics, Whill propose aussi une solution de mobilité autonome avec des fauteuils électriques pour lesquels les itinéraires auront déjà été programmés : « On les utilise notamment dans les aéroports, pour permettre aux voyageurs à mobilité réduite de se rendre d’un point A à un point B sans demander d’assistance ni être accompagnés d’un personnel de l’aéroport. »

Antonin Tabard