Servier utilise l’IA pour découvrir de nouvelles thérapies innovantes

Servier vient d’annoncer avoir signé, ce mardi 17 octobre, un partenariat avec Owkin pour développer de nouveaux traitements dans divers domaines thérapeutiques. Le groupe pharmaceutique pourra en effet s’appuyer sur les solutions d’intelligence artificielle développées par la biotech franco-américaine dans l’objectif de faire progresser et accélérer des traitements mieux ciblés dans de multiples domaines thérapeutiques et plus particulièrement en oncologie.

Le groupe pharmaceutique Servier s’associe à la biotech Owkin pour utiliser l’IA dans le développement de nouveaux traitements innovants. (Crédit : Franck Juery)

« Je suis convaincu que la convergence des avancées scientifiques et médicales, amplifiées par des technologies avancées comme l’IA, est la clé pour mettre au point rapidement des traitements novateurs et ainsi ouvrir la voie à une nouvelle ère d’innovation dans les soins apportés aux patients », confie Claude Bertrand, vice-président exécutif recherche et développement chez Servier.

Servier place l’IA au service de la santé

Pour Thomas Clozel, co-fondateur et PDG d’Owkin, « cette alliance prouve une nouvelle fois la volonté des acteurs pharmaceutiques d’innover et de faire progresser la médecine de précision grâce à l’IA ». D’après le communiqué commun, les deux sociétés devraient dans un premier temps aborder deux défis majeurs en matière de médecine translationnelle et de pathologie numérique. En appliquant sa solution de machine learning aux nombreuses données cliniques de Servier, Owkin devrait permettre au groupe pharmaceutique d’améliorer les bénéfices et les résultats pour les patients.

«Le premier projet vise à identifier des types de tumeurs, des micro-environnements tumoraux, ainsi que des sous-groupes de patients susceptibles de répondre de manière optimale à un actif de Servier », complète le communiqué. Objectif ? Identifier des combinaisons de médicaments plus susceptibles d’agir sur des points de contrôle immunitaires supplémentaires ou sur des mécanisme intrinsèques aux cellules tumorales.

Antonin Tabard