L’EFS optimise la fabrication de biomédicaments en région

Vingt biomédicaments made in France, c’est l’objectif que s’est fixé le Président de la République d’ici 2030. Un enjeu majeur pour rendre la France souveraine dans sa production de biothérapies. Face à cet objectif, le Pôle d’innovation en biothérapies de l’Établissement français du sang en Bourgogne-Franche-Comté a choisi de structurer, avec ses partenaires locaux, la fabrication de biomédicaments, à travers le projet BioIMP.

À travers son projet BioIMP, l'EFS se hisse comme chef de file de la structuration de la production de biomédicaments.
À travers son projet BioIMP, l’EFS se hisse comme chef de file de la structuration de la production de biomédicaments. (Crédit : ON HEALTH)

« Porté par un consortium pluridisciplinaire de dix partenaires de la région Bourgogne-Franche-Comté, le projet BioIMP vise à incorporer des nouvelles technologies, des sciences de l’ingénieur, pour améliorer le rendement, l’efficacité, la faisabilité de la production de biomédicaments », explique Clémentine Gamonet, ingénieur de recherche à l’EFS et responsable intégrateur industriel du Pôle d’innovation en biothérapies.

Plus de 20 millions d’euros investis pour concevoir des biomédicaments en région

En s’association comme chef de fil de ce consortium public-privé, composé de CellQuest, RD Biotech, Diaclone, Med’Inn’Pharma, Lymphobank, les laboratoires RIGHT et FEMTO-ST de l’Université de Franche-Comté et FC’innov, l’Établissement français du sang de Bourgogne-Franche-Comté a pu investir plus de 20 millions d’euros, dont près de 18 millions d’euros de fonds FEDER, pour améliorer les procédés de bioproduction.

« Actuellement, les procédés qui sont utilisés pour produire ces médicaments coûtent excessivement cher, plus de 100.00 euros par dose de ce type de biothérapie, détaille Maxime Adamczewski, ingénieur de recherche et développement à l’EFS BFC. En améliorant ces procédés, notamment via des technologies de rupture, nous pourrions baisser ces coûts de production pour rendre accessibles ces biomédicaments. »

Antonin Tabard